Rhum agricole ou traditionnel ? Vieux, blanc ou ambré ? Pour aider tous ceux qui ne savent jamais à quel rhum se vouer, nous nous sommes penché sur la boisson, euh… question !
Beaucoup ne le savent pas – ou l’on oublié – mais le rhum, breuvage des esclaves et des marins, est une eau-de-vie obtenue à partir de… canne à sucre ! Pour faire le bon choix, il est important de prendre en compte la méthode de production (type de fût, climat, vieillissement…). Le Rhum pour les nuls (ou les Jack Sparrow en herbe), c’est ici et maintenant !
Il existe deux grandes familles de rhum :
- le rhum agricole : entièrement obtenu à partir de jus de canne à sucre. Son taux d’alcool varie de 40° à 60°.
- le rhum traditionnel : distillé à base de mélasse (un sirop issu du raffinage du sucre). Il représente 90% de la production de rhum.
D’autres critères distinguent les types de rhum :
- le rhum blanc :
Vieillissement : 3 à 6 mois en foudres de bois ou d’inox.
Incolore, rond et fruité, l’ingrédient incontournable des cocktails. - le rhum ambré :
Vieillissement : 18 à 24 mois en fût de chêne (d’où sa belle coloration dorée).
Très apprécié en dégustation avec quelques glaçons (en particulier aux Antilles), il pourra également être utilisé pour élaborer des cocktails (de luxe!). - le vieux rhum :
Vieillissement d’au moins trois ans en petit fût de chêne. Il se colore lentement et développe des arômes incomparables en s’imprégnant des tanins des fûts. Souvent plus doux que le rhum blanc, le vieux rhum aux notes vanillées et fruitées, est quasiment exclusivement réservé à la dégustation.
Vous voilà désormais incollable sur le rhum : réaliser un cocktail abordable ou servir un joli rhum aux arômes plus développés deviendra un jeu d’enfant.
Notre dégustation idéale : un rhum ambré de chez Dominocho (spécialiste en la matière), un vieux rhum du domaine de Séverin ou un Saint James millésimé, Et n’oubliez pas, tous les chemins mènent depuis des siècles à ce bon vieux rhum… parole de pirate ! Santé, moussaillons !